Que devons-nous retenir de cette leçon ?
Le terme « personnalité » veut souligner, de manière particulière, cette capacité de se déterminer comme un tout unique c'est-à-dire un être capable d'un développement intégral. Trois grandes idées sont contenues dans ce terme :
- celle d'intégration : la personnalité implique tout ce qu'il y a dans telle ou telle personne ; c'est toute sa personne.
- celle d'individualité : ma personnalité signifie ce qui m'appartient en propre et qui me distingue des autres ; c'est le caractère unique que j'imprime à ma vie et à ma personne.
- celle du dynamisme : ma personnalité, c'est ce que je deviens ; c'est la réalisation constante, persévérante et permanente de mon être.
CHAP.3. L'ETHIQUE
Introduction
1. L'éthique ou philosophie morale est la science qui a pour objet le jugement d'appréciation sur les actes qualifiés bons ou mauvais. Elle se distingue de :
a) l’éthologie : science ayant pour objet la conduite des hommes abstraction faite de tout jugement et de toute appréciation.
b) La morale : c'est-à-dire l'ensemble des prescriptions admises à une époque et dans une société déterminée, l'effort pour se conformer à ses prescriptions et l'exhortation à les suivre.
On peut donc dire que l'éthique est la partie théorique qui dégage les principes relatifs à la conduite humaine, et la morale est l'application de ces principes à une époque ou dans une société donnée.
2. La vie morale d'un homme peut se définir comme l'effort à se créer lui-même, à se donner des normes ou des valeurs pour parfaire sa vie ; à se parfaire ; à faire de soi un être plus intérieur, plus libre, plus social et plus spirituel. La vie morale est liée à la conscience morale ou la présence en soi d'un idéal de vie nourri par les valeurs morales (la vérité, l'honnêteté, la justice...). Sans la conscience morale, l'homme tombe dans la médiocrité ; sans vie morale, l'homme cesse d'être un homme et devient un monstre. La vie morale, c'est en définitive une vie vraiment humaine, une vie fondée sur la définition du bien et du mal, une vie vertueuse. La conscience morale s'oppose à une conscience émoussée (celle qui ne sait plus distinguer le bien et le mal).
3. L'axiologie : c'est la branche philosophique (sous branche de l'éthique) qui s'occupe du problème de la hiérarchie des valeurs c'est-à-dire qui distingue parmi les valeurs celles qui touchent à l'être profond de l'homme et celles qui ne concernent que ses couches superficielles.
On distingue les valeurs matérielles, les valeurs intellectuelles, les valeurs morales, les valeurs spirituelles, etc.
L'éthique ou philosophie morale est la science qui a pour objet le jugement d'appréciation sur les actes qualifiés bons ou mauvais. Elle se distingue de : l’éthologie : science ayant pour objet la conduite des hommes abstraction faite de tout jugement et de toute appréciation. La morale : c'est-à-dire l'ensemble des prescriptions admises à une époque et dans une société déterminée, l'effort pour se conformer à ses prescriptions et l'exhortation à les suivre. On peut donc dire que l'éthique est la partie théorique qui dégage les principes relatifs à la conduite humaine, et la morale est l'application de ces principes à une époque ou dans une société donnée. La vie morale d'un homme peut se définir comme l'effort à se créer lui-même, à se donner des normes ou des valeurs pour parfaire sa vie ; à se parfaire ; à faire de soi un être plus intérieur, plus libre, plus social et plus spirituel. La vie morale est liée à la conscience morale ou la présence en soi d'un idéal de vie nourri par les valeurs morales (la vérité, l'honnêteté, la justice...). L'axiologie : c'est la branche philosophique (sous branche de l'éthique) qui s'occupe du problème de la hiérarchie des valeurs c'est-à-dire qui distingue parmi les valeurs celles qui touchent à l'être profond de l'homme et celles qui ne concernent que ses couches superficielles.