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L'ETHIQUE / Introduction ( suite )
  • Introduction

 

  • Rappel

 

  • Qu’est-ce que la vie morale ?

 

 

  • Qu’est-ce que l’éthique ?

 

 

 

 

  • Motivation 

 

 

  • Annonce du sujet de la leçon du jour :

 

 

  • Développement

 

 

 

  • Qu’est-ce que le fondement hétéronome ?

 

 

  • C’est quoi le fondement autonome ou conscience morale ?

 

  • Synthèse 

Que devons-nous retenir de cette leçon ?

 

 

  • Application
  • La vie morale d'un homme peut se définir comme l'effort à se créer lui-même, à se donner des normes ou des valeurs pour parfaire sa vie ; à se parfaire ; à faire de soi un être plus intérieur, plus libre, plus social et plus spirituel. La vie morale est liée à la conscience morale ou la présence en soi d'un idéal de vie nourri par les valeurs morales (la vérité, l'honnêteté, la justice...).

L'éthique ou philosophie morale est la science qui a pour objet le jugement d'appréciation sur les actes qualifiés bons ou mauvais. Elle se distingue de :

 

a) l’éthologie : science ayant pour objet la conduite des hommes abstraction faite de tout jugement et de toute appréciation.

 

b) La morale : c'est-à-dire l'ensemble des prescriptions admises à une époque et dans une société déterminée, l'effort pour se conformer à ses prescriptions et l'exhortation à les suivre.

 

 

 

 

 

  • Aujourd’hui, nous allons voir en notions d’éthique, Fondement des valeurs morales.

 

 

 

 

 

 

Section 1 : Fondement des valeurs morales

                              

1. Fondement hétéronome

 

Ici on place le fondement de la moralité en dehors de l'homme : la nature, la société ou Dieu.

*   Pour des penseurs comme J.J. Rousseau, la nature est le fondement de la morale. C'est dans ce sens que Rousseau a pu dire que « l'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt. » C'est aussi la position de ceux qui évoquent les lois de la nature pour justifier tel ou tel comportement... Cette tendance ignore que l'homme n'est pas seulement un fils de la nature, il est aussi et surtout un être de culture.

 

*   Pour d'autres, c'est la société qui fonde la moralité d'un acte : est bon c'est qui est autorisé par la société. C'est la position de ceux qui accordent un rôle prépondérant à la tradition, aux lois et aux coutumes locales sans parfois tenir compte du bon sens. (ex. loi sur l'homosexualité...).

 

*   Pour d'autres encore, c'est Dieu qui est le fondement de cette morale. Il y a dans cette position risque de confondre la morale et la religion, mais c'est la position qui offre plus de garantie (qui est plus réaliste).

 

2. Fondement autonome ou conscience morale

 

C'est la conscience morale en tant que sentiment de la responsabilité qui est la source de la vie morale; c'est elle qui commande mystérieusement nos intentions et nos décisions. Nous pouvons lui être infidèle (ne pas lui obéir), mais c'est elle qui fixe la dominante de notre vie. C'est ce qui a permis à Pascal de dire : « La vraie morale se moque de la morale », c'est-à-dire l'évidence intérieure du bien et du mal est plus importante que les préceptes et les spéculations extérieures.

 

 

 

Le problème consiste ici à bien éduquer cette conscience morale, c'est-à-dire tenir toujours l'esprit humain en contact avec les valeurs morales. Rien n'est plus important pour le progrès moral que de maintenir vivante sa conscience morale ou son sens de responsabilité. Les dangers qui guettent notre conscience morale sont: elle peut gauchir et se corrompre, elle peut devenir scrupuleuse ou névrotique, elle peut devenir émoussée ou tomber dans le relativisme moral.